24 juin
La Fondation Sauvetage Faons Vaud épargne les faons de la fauche
Cette association collabore avec les agriculteurs dans la préservation de la biodiversité. Elle a particulièrement pour vocation d’épargner les faons de la fauche. Tout se passe dans le Vaud et à Genève, en Suisse.
L’activité estivale des agriculteurs suisses et la mise bas des chevrettes
Comme chaque été, les tracteurs des agriculteurs se mettent en marche pour faucher les champs. Il est temps de prévoir du foin pour l’hiver, le foin étant nécessaire pour nourrir les animaux de la ferme, notamment les vaches. Or, c’est aussi à cette saison que la chevrette met bas dans les mêmes champs. Des faons se nichent alors dans les hautes herbes, et si on ne fait pas attention, ils risquent d’être fauchés par les machines qui, de nos jours, travaillent à grande vitesse.
L’intervention de la Fondation Sauvetage Faons Vaud
Face à la vulnérabilité des chevreuils, Fondation Sauvetage Faons Vaud a pris l’initiative de récupérer les faons dans les champs qui vont être fauchés. L’association opère gratuitement en partenariat avec Air-Glaciers SA Drone Service, entreprise qui met à sa disposition des drones thermiques et des pilotes, ou plus précisément des apprentis pilotes.
C’est ainsi que le trio Fondation Sauvetage Faons Vaud – Agriculteurs – Air-Glaciers SA Drone Service s’organise pour préserver le chevreuil. La fondation s’organise avec les agriculteurs dans l’établissement du calendrier de son intervention avant le fauchage. L’entreprise Air-Glaciers, elle, fournit du matériel pour repérer les jeunes animaux sous les hautes herbes tout en formant ses ressources humaines au pilotage des drones. En bref, on se met d’accord pour joindre l’utile à l’agréable, et tout cela, sans objectif pécuniaire. Résultat : plus d’une dizaine de faons ont été récupérés, sains et saufs, entre le 31 mai et le 22 juin.
Un mot sur la méthode employée dans le sauvetage des faons
La méthode de détection des faons par les drones thermiques, testée en 2017 et améliorée en 2018, a fait ses preuves. Son efficacité avoisine les 100 %, alors que les pratiques traditionnelles sont efficaces à 50 %. À noter qu’auparavant, on utilisait des techniques similaires à la
chasse battue en compagnie d’un chien ou non qui font fuir les chevrettes. Le principe des multicoptères est simple : on les dote d’une caméra thermique, et c’est cette caméra qui va détecter la présence des faons sous les herbes de la prairie.