11 juin
Bernaches - Destruction massive ou chasse en Belgique ?
À la demande du Département de la Nature et des Forêts (DNF), des agents de terrain sont mobilisés pour détruire les bernaches du Canada en Belgique. La méthode utilisée est la destruction de masse. Des centaines de ces anatidés ont déjà subi leur sort.
Et si l’on autorisait davantage la chasse à ces petits gibiers ?
Tous sont d’accord sur la nécessité de réduire la population de cette oie d’Amérique du Nord dont l’explosion démographique est susceptible d’impacter sur l’environnement. La divergence d’idées se situe dans la méthode préconisée. Certes, les agents chargés de les détruire ont les compétences requises, mais en plus, ils ont besoin de moyens logistiques pour accomplir leur mission. Cela sous-entend un investissement plus ou moins conséquent.
L’Office national de la chasse et de la faune sauvage, lui aussi, a ses techniques qui s’avèrent beaucoup plus simples pour atteindre le même objectif. Les chasseurs ne manquent pas non plus. Ne serait-il donc pas plus sensé d’autoriser davantage la chasse aux bernaches ? Une proposition est d’étendre le périmètre cynégétique de façon à autoriser la chasse étangs, par exemple. Une autre est d’augmenter la durée de la saison cynégétique, en ce qui concerne spécialement les bernaches du Canada.
Les bernaches sont-elles les seuls animaux de chasse à subir la destruction de masse ?
La réponse est négative. Les Pays-Bas, eux aussi, sont au point d’exécuter les oies par gazage. Ceci étant, la proposition de donner libre cours aux chasseurs pour tirer sur ces animaux chasse s’adresse donc aux autres pays comme la Hollande, et pourquoi pas à tous les pays de l’Europe ? Cette suggestion semble plus logique. D’ailleurs, on ne cesse de le répéter : ce ne sont pas les chasseurs qui manquent.